L’objet de ce blog prend racine en Europe à partir de 1839, date conventionnelle de l’invention de la photographie, jusqu’à l’année 1959, date de l’exposition internationale du surréalisme EROS à la galerie Cordier.
Tout d’abord, ce sujet correspond à une affinité pour l’art et la culture du XIXe siècle. On s’arrête sur une facette saillante de ces années-là : l’autonomie progressive prise par certains genres artistiques pour s’affranchir de l’académisme et proclamer leur liberté. L’idée nous est alors venu de mettre en balance l’avant-garde avec l’Éros. Eros doit son étymologie à l’Antiquité grecque, signifiant « désir », et il incarnait le dieu de l’amour.
Force est de constater que ces thèmes amoureux ont mu la création artistique depuis toujours. À partir du XIXe siècle, l’érotisme dans l’art ne repose plus sur des prétextes comme la mythologie ou la religion, et peu à peu il se revendique objet et sujet de l’art à part entière. Cette revendication de l’Éros dans l’avant-garde est portée à son apogée avec le mouvement surréaliste, dont la dernière exposition a lieu en 1959.
Ainsi, à travers une série d’articles, la peinture, la sculpture, la photographie et la littérature sont exploitées dans ce blog pour illustrer cette ambivalence et cette profusion créatrice en Europe.